Bourse : la montée des tensions entre Israël et l'Iran ne fait pas bouger les marchés européens

Des drapeaux iraniens a teheran

Suite aux dernières attaques israéliennes sur le territoire iranien, la journée de ce vendredi a été turbulente pour les marchés financiers et pétroliers. Mais ceux-ci s'efforcent de ne pas céder à la panique. Les investisseurs parient toujours sur une désescalade.

Publié le 20-04-2024 par Mathieu Viviani

Un vendredi pas banal pour les marchés financiers. Et pour cause. Tôt ce matin, des explosions proches d'installations militaires et nucléaires iraniennes ont été rapportées par des sources sécuritaires américaines haut placées, qui les imputent à Israël. La modalité de l'attaque, semble-t-il, opérée par drones et potentiellement lancés du territoire iranien, est évoquée, mais pas encore confirmée par l'armée israélienne.

Le pétrole bondit pour finalement se stabiliser

Parmi les premières classes d'actifs à réagir à mesure que la nouvelle s'est propagée, le pétrole, qui a vu son cours bondir de plus de 4%, pour finalement s'orienter en baisse en fin de matinée. Le marché veut, en effet, croire à une désescalade des tensions entre Israël et l'Iran. Vers 16h (heure de Paris), le prix du baril de Brent de la mer du Nord, pour livraison en juin, valait 87,16 dollars (+0,07%) et son équivalent américain, le baril de West Texas Intermediate (WTI), pour livraison en mai, s'échangeait pour 82,80 dollars (+0,08%).

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« Si les prix du pétrole agissaient comme un baromètre du risque géopolitique au Moyen-Orient, les niveaux actuels suggéreraient que ce n'est pas un sujet », a d'ailleurs commenté à l'AFP Stephen Innes, analyste de Spi AM. Un point de vue partagé par un autre analyste des marchés financiers, interrogé par La Tribune, travaillant à la Place de Paris : « Ce qui s'est pass

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