Un constat sévère

L'étude publiée hier par l'UFC-Que choisir dénonce notamment deux grands dysfonctionnements :

-         Un retard dans le déploiement des points de recharge : l'objectif initial de 100.000 points déployés en 2020, n'a en effet été atteint qu'en mai 2023

-         L'opacité des tarifs, avec « certains opérateurs (qui) pratiquent une tarification à la quantité d'électricité consommée, (alors que) d'autres y associent des frais fixes, d'autres encore des frais de stationnement ». L'association estime que cela rend les comparaisons tarifaires très difficile... Et elle le prouve après un test : « un écart de 830 % a été constaté en ville avec un kWH dont le prix varie de 0,39 à 2,12 euros selon l'opérateur ». Autre constat : le prix de la recharge d'une Peugeot e-208 à Lyon sur une borne lente, fluctue de « 7,35 euros à 68,77 euros selon l'opérateur ». Et de souligner que ce plein à 69 euros, c'est « près de 10 fois plus cher qu'à domicile ».

Mais aussi des propositions...

En conclusion de son étude, l'association plaide entre autres pour :

- « Un cadre obligatoire de déploiement des bornes de recharge accessibles au public sur tout le territoire à destination de la mobilité quotidienne et de la mobilité longue distance »,

- « Un affichage obligatoire, harmonisé et accessible des tarifs de la recharge électrique pour l'ensemble des bornes publiques »,

- Ou encore, un paiement par carte bancaire « pour ne pas contraindre les consommateurs à passer par un opérateur de recharge ».