BNP Paribas, dont le président du conseil d'administration est Jean Lemierre, connaît quelques « turbulences » avec sa filiale belge BNP Paribas Fortis au sein de laquelle des suppressions de postes sont envisagées. Selon la banque elle-même, sont prévues« des formules de mobilité externe sur base volontaire pour 800 à 1 000 collaborateurs, dans le cas où une solution interne ne pourrait pas être trouvée. » La presse belge avance quant à elle des nombres bien plus élevés : 2 000 à 2 500 postes supprimés en cumulant départs volontaires et départs naturels non remplacés. BNP Paribas Fortis emploie actuellement 13 000 personnes et est la première banque belge.

Uniquement des départs volontaires

C'est un plan de départs volontaires qu'envisage la filiale qui ne remplacera pas les départs  « naturels » comme les démissions et autres retraites. Selon un communiqué cité par Les Échos, BNP Paribas Fortis « va poursuivre et renforcer ses efforts de formation de l'ensemble de ses collaborateurs pour développer leur employabilité interne et externe. » À l'heure qu'il est, trois syndicats de la banque sur quatre ont donné leur accord de principe en échange de la garantie que BNP Paribas Fortis ne procédera à « aucun licenciement sec ».