Biométrie : la startup roubaisienne Whispeak veut démocratiser la reconnaissance vocale

Whispeak

Se connecter avec sa voix, plutôt qu'avec son empreinte digitale ou une reconnaissance faciale, ne serait bientôt plus du domaine de la science-fiction. A Roubaix, Whispeak travaille à faire de la tessiture humaine un facteur fiable d'authentification. Ou comment la voix pourrait remplacer la carte d'identité.

Publié le 11-07-2022 par Gaëtane Deljurie, à Lille

 « Sésame, ouvre-toi ! » pourrait ne plus être seulement la célèbre formule magique tirée du conte d'Ali Baba et les 40 voleurs. A Roubaix, la start-up Whispeak veut permettre à la voix de devenir un facteur biométrique, permettant une reconnaissance immédiate et sans mot de passe de son locuteur.

« Le premier appel dans un centre présente souvent d'irritants pour le client car on demande tout un tas d'informations pour vérifier le statut de la personne », contextualise Jean-François Kleinfinger, CEO de Whispeak, qui cumule plus de 25 ans d'expérience dans les services aux entreprises (systèmes experts, CRM-Customer Relationship Management, business intelligence, big data...). Le dirigeant a également monté la start-up Nextalim, produisant des insectes pour l'alimentation animale.

Comme les empreintes digitales

« Avec l'authentification vocale, terminées les questions secrètes sur l'âge du chien et le prénom de la belle-mère », ironise le CEO, qui travaille main dans la main avec les deux co-fondateurs de Whispeak, Florent Van Calster (directeur commercial, diplômé en ventes internationales) et Pierre Falez (directeur scientifique, doctorant en informatique).

La biométrie vocale offrirait finalement les mêmes possibilités de reconnaissance que les empreintes digitales. Avec un potentiel de développement facilité par l'omniprésence des micros dans notre environnement quotidien...

La voix est en effet porteuse d'une multitude d'informations différentes, qui peuvent désormais êt

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