Moins bon que les prévisions

En ce printemps 2018, bioMérieux dresse le bilan de son premier trimestre clos fin mars. Verdict : il s'agit d'un bilan positif, puisque l'entreprise française, qui se spécialise notamment dans le diagnostic in vitro et qui offre des solutions pour déterminer la source de maladies, affiche un chiffre d'affaires en hausse de 3,4 % sur un an, pour atteindre 587 millions d'euros sur la période. Ce résultat est toutefois en dessous des prévisions des analystes, qui tablaient de leur côté sur des ventes à 608 millions d'euros environ.

Ce qui a principalement porté l'activité de bioMérieux, qui s'impose comme étant le leader mondial en microbiologie et en applications industrielles, en début d'année 2018, c'est en grande partie « l'intensité de la saison grippale » aux États-Unis, comme le révèle le communiqué ce jour, qui a contribué à une accélération des ventes de panels respiratoires au cours des mois de janvier et février.

Tous les marchés en forme

Dans ce contexte, le groupe fondé en 1963 et actuellement dirigé par Alexandre Mérieux a ainsi vu ses ventes augmenter de 4,1 % sur le territoire américain, pour atteindre un total de 240,5 millions d'euros, soit une grande partie de ses ventes totales. En Europe, en Afrique et au Moyen-Orient, le chiffre d'affaires a connu une évolution moins nette, mais qui reste quoi qu'il en soit positive, puisque les ventes ont connu une hausse de 1,6 %, à 222,1 millions d'euros. Enfin, plus que jamais, l'Asie-Pacifique constitue un marché en plein essor pour le groupe français, qui vient de voir ses ventes progresser de 15,6 % sur ce marché, grâce à de belles performances réalisées en Chine, en Inde et en Asie du Sud-Est.

Au-delà de ces bons résultats, bioMérieux, qui est à ce jour présent dans plus de 160 pays à travers le monde et qui réalise près de 90 % de son chiffre d'affaires hors du territoire français, a affiché son envie d'accélérer en matière de développement en faisant l'acquisition, au début du mois, d'Astute Medical, pour la somme de 90 millions de dollars. La société américaine est spécialisée dans l'amélioration du diagnostic des patients présentant une défaillance d'une fonction vitale.