Biodiversité: Schneider Electric mesure son empreinte grâce à un outil inédit

Mine de cuivre en Russie

L'entreprise a utilisé le Global Biodiversité Score, élaboré par la CDC Biodiversité - filiale du Groupe Caisse des Dépôts -, pour identifier les principales sources de son impact sur la dégradation des écosystèmes. Les résultats serviront à définir sa stratégie pour réduire son empreinte.

Publié le 13-11-2020 par Giulietta Gamberini

Parmi les urgences écologiques, depuis l'Accord de Paris de 2015, le changement climatique avait remporté la vedette. Mais pendant les dernières années, une autre crise majeure s'est progressivement imposée à l'attention générale: le déclin dramatique de la biodiversité, seulement en partie causé par le réchauffement. En raison du Congrès mondial de la nature de l'UICN - Union internationale pour la conservation de la nature - prévu en juin à Marseille, puis de la COP15 Biodiversité de l'Onu programmée en octobre en Chine, l'année 2020 devait d'ailleurs y être en large partie consacrée... si le Covid-19 n'était pas passé par là, en obligeant de tout reporter.

A la différence de la préservation du climat, dont les objectifs et la métrique sont désormais définis et partagés, la protection de la biodiversité se heurte toutefois encore à des incertitudes, portant sur la mesure de la crise comme de ses causes. Une défaillance qui contribue au retard dans la définition des objectifs et des stratégies publiques et privées. Pour les entreprises, elle a engendré jusqu'à présent une difficulté à définir son propre niveau de responsabilité, et donc des actions qui ne soient pas purement anecdotiques. Les recherches avancent toutefois aussi dans ce domaine, et les entreprises s'approprient leurs résultats: c'est notamment le cas de Schneider Electric qui, main dans la main avec la CDC Biodiversité, branche de la Caisse des dépôts et des consignations, vient de mener une expérience inédit

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