Bel reste stable

Bel reste stable

Le groupe fromager Bel a enregistré un chiffre d'affaires stable au troisième trimestre, à la faveur d'une opération de croissance externe.

Publié le 09-11-2016 par Aglaë Derouen

Stabilité

 

Le groupe fromager propriétaire des marques La Vache qui rit, Babybel et Boursin a publié hier soir après clôture de la Bourse de Paris ses résultats économiques et financiers pour le troisième trimestre de l'exercice 2016. Ceux-ci font tout d'abord ressortir une stabilité du chiffre d'affaires, qui s'établit à 731 millions d'euros, soit le même montant que lors de la même période de l'année 2015.

Cette stabilité du chiffre d'affaires du groupe fromager français est toutefois trompeuse. En effet, elle n'est due qu'à l'intégration de la société marocaine Safilait, qui vient compenser d'une part des effets de change négatifs, qui impactent les résultats à hauteur de 1,4 %, et d'autre part un déclin de l'activité de 1,3 %. Rachetée en mai dernier et intégrée en septembre dernier, Safilait a ainsi boosté l'activité du groupe fromager Bel de 2,7 %.

Par ailleurs, sur les neuf premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires est lui aussi stable et s'élève à 2,18 milliards d'euros.

 

Des conditions difficiles

 

Bel s'attend pour le dernier trimestre à des conditions de marché difficiles, avec, comme le souligne le communiqué de presse du groupe, un « contexte fortement concurrentiel et de baisse des prix » sur le continent européen, et, au Moyen-Orient et en Afrique, où la Vache qui rit est si prisée, de « nombreux conflits et l'instabilité des prix des matières premières pétrolières ». Ces facteurs ont un impact fort sur les ventes. Mais comme l'indique également Bel, « le groupe reste néanmoins confiant dans sa capacité à défendre et développer ses positions mondiales ».

Par ailleurs, Bel est encore en attente de la mise en oeuvre de sa nouvelle opportunité de développement, le rachat du groupe Mom à LBO France, propriétaire des desserts Montblanc et de Pom'potes, pour un montant de 850 millions d'euros. L'Autorité de la concurrence examine actuellement le dossier et devrait donner son autorisation avant la fin de l'année 2016.

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