750 millions de dollars. À terme, c'est la somme que pourrait demander cette alliance. Elle implique un partenariat qui permettra à Bayer, géré en France par Benoît Rabilloud, de profiter des travaux de recherches d'Arvinas. D'abord en matière de santé, avec ses traitements expérimentaux sur les protéines, mais aussi en matière d'agriculture, grâce à ses techniques de protection des plantes.

Externaliser pour se renforcer

Dans les quatre prochaines années, la société américaine bénéficiera d'un premier acompte de 60 millions de dollars de la part de Bayer. Ce soutien financier permettra à Arvinas de travailler sur de nouveaux traitements concernant les maladies gynécologiques, cardiovasculaires et différentes formes de cancer. Les recherches de l'entreprise se concentrent sur l'élimination des protéines porteuses de maladies dans l'organisme. Travailler avec des collaborateurs externes dans le développement de traitements permettra par ailleurs à Bayer de renforcer son activité dans le secteur pharmaceutique.

Traiter les cultures

Arvinas pourra recevoir ultérieurement des versements sous la forme de redevances. Autre point notable de cet accord, la création d'une coentreprise, dont la gouvernance et les participations seront partagées à 50 %. Elle aura pour but de tester et d'adapter les techniques de la société de biopharmaceutique au domaine agricole, afin de protéger les champs des insectes, des maladies et autres mauvaises herbes. Bayer a par ailleurs investi quelques 55 millions de dollars dans cette structure pour développer des produits chimiques « durables ».