Ballons spatiaux : l'industrie française est bien dans le match (2/2)

Hemeria ballon stratosphérique Balman Très haite altitude

L'industrie française a beaucoup de projets prêts à être développés à condition de recevoir l'aide des pouvoirs publics français et européens. Thales et Airbus ainsi que Hemeria et Stratolia sont les acteurs les plus prometteurs de cette filière prête à décoller.

Publié le 11-02-2023 par Michel Cabirol

En matière de ballons stratosphériques, l'industrie française n'est pas larguée. Elle a des projets dans les cartons, certains en cours de développements (Stratobus de Thales, Balman d'Hemeria), d'autres en phase de tests (Zephyr d'Airbus). Si la Direction générale de l'armement (DGA) suit tous ces projets et en soutient certains (Stratobus et Balman), l'armée n'a pas encore défini une stratégie dans le domaine de la très haute altitude (HAO). En conséquence, elle n'a pas non plus exprimé un intérêt capacitaire urgent. Mais l'affaire du ballon espion chinois récemment abattu au-dessus du territoire américain pourrait provoquer un éveil chez les politiques, et peut-être une éventuelle accélération dans le cadre de la prochaine loi de programmation militaire (LPM) de l'intérêt stratégique de la très haute altitude, ce nouvel espace conflictuel.

La DGA a commencé à travailler sérieusement sur les ballons stratosphériques dès 2018. « Nous avons mené des études technico-opérationnelles », expliquait Jean-Baptiste Paing, architecte programme des futurs systèmes C4ISR à la DGA, lors du colloque organisé début janvier par l'armée de l'air et de l'espace. Ces études de prospectives permettent de réfléchir aux différents concepts possibles d'un futur système d'armes. Dans le domaine des plateformes stratosphériques, la DGA a identifié trois concepts : les dirigeables (Thales), les ballons manoeuvrant (Hemeria) et les ailes volantes (Airbus). « On s'est concentré pour de bonnes raisons s

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