Aviation : les salariés des compagnies low cost en rébellion

Aviation : les salariés des compagnie low cost en rébellion

Alors que le secteur aérien sort d'une crise sans précédent et que le trafic repart à la hausse, plusieurs compagnies low cost font face à des revendications de leurs salariés, qui réclament des augmentations de salaires et une amélioration de leurs conditions de travail.

Publié le 19-04-2022 par Valérie Macquet

Avis de tempête ce week end pour Volotea

 

Un mouvement de grève a perturbé durant ce Week end Pascal, le trafic de Volotea, compagnie aérienne espagnole low cost. Des milliers de passagers de Nantes, Bordeaux, Toulouse, Strasbourg, Marseille ou encore Lille, qui sont des escales de la cinquième compagnie à bas coût de France, en termes d'importance de trafic, ont ainsi connu retards et annulations de vols. Ces difficultés ne sont peut-être pas terminées, le personnel ayant indiqué envisager de reconduire le mouvement de grève les 23 et 24 avril prochains.

 

Ryanair et Vueling aussi dans la tourmente

 

Chez l'Irlandais Ryanair, la grogne monte aussi, même si la grève a été évitée de justesse :  67% des pilotes s'étaient déclarés grévistes pour ce week end, mais le SNPL (syndicat national des pilotes de ligne), a levé le préavis jeudi suite à une promesse faite par la direction d'ouvrir des discussions, après des mois de silence. "Au vu des efforts qu'on a faits pendant le Covid (Ndlr : les pilotes de la compagnie avaient accepté de diminuer leurs salaires de 20% pour surmonter la crise) ; on attend un juste retour d'ascenseur", explique Jean Patrikainen, délégué syndical du SNPL de Ryanair. Chez Vueling, enfin, la direction, face à la menace de grève, a accepté d'augmenter les salaires de 150 euros bruts pour tous les salariés ayant au moins un an d'ancienneté.

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