Automobile : les SUV, bêtes noires des villes

Les voitures neuves s'élargissent en moyenne de 1 centimètre tous les deux ans.

Les Parisiens sont appelés à voter aujourd'hui sur la hausse du tarif de stationnement des véhicules pointés du doigt pour leur impact climatique et leur encombrement de l'espace public.

Publié le 04-02-2024 par Marie Nidiau

Lyon, Grenoble et maintenant Paris. En parallèle des zones à faibles émissions qui empêchent les voitures les plus anciennes d'accéder au centre-ville, les municipalités s'attaquent désormais au poids des véhicules. Aujourd'hui, les 1,3 million d'électeurs parisiens sont amenés à répondre à la question: « Pour ou contre la création d'un tarif spécifique pour le stationnement des voitures individuelles lourdes, encombrantes, polluantes ? » Concrètement, si le « pour » l'emporte, les propriétaires de SUV dont le poids dépasse 1,6 tonne pour les thermiques et hybrides et 2 tonnes pour les électriques paieront trois fois plus cher leur place de parking en ville. Sont exclus de la mesure les artisans, les résidents parisiens, les chauffeurs de taxi, les professionnels de santé et les personnes handicapées.


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Emissions de carbone

Les SUV, ou sport utility vehicles, sont devenus peu à peu la bête noire des métropoles. D'après l'Agence internationale de l'énergie, ces voitures émettent 20 % de CO2 en plus qu'une berline de taille équivalente. En cause : un poids supérieur de 300 kilos en moyenne et un aérodynamisme peu efficient. « Lorsque l'on regarde le cycle de vie des voitures, l'empreinte carbone sur un véhicule électrique peut varier du simple au triple entre une Renault Twingo et un gros SUV de type Audi Q8. La plus grande différence se joue sur la fabri

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