« Ta richesse c'est tes pièces »

Tel est le crédo des trois jeunes fondatrices de la startup S2 C Collection : Clémentine TISSOT, Sirine AMMAR et Clara CITRON. Le principe de cette app, appelée AFTU, qui n'est ni une galerie, ni un nouveau réseau social, mais est définie comme un nouvel usage ... ? Sur ce « Tinder de l'art », les artistes peuvent venir découvrir leurs catalogues réciproques, et, éventuellement, se mettre d'accord sur un troc.L'artiste propriétaire reçoit une notification au sein de sa rubrique "propositions reçues"  a alors, un accès direct aux pièces du requérant, qu'il peut consulter. S'il a un coup de foudre pour l'une d'entre elles, il peut la choisir pour alimenter le troc. 

Quel business model ?

Créer de l'interaction entre artistes, c'est bien ; en tirer des revenus, c'est mieux ! Interrogées par le média en ligne Madyness sur leur business model, les créatrices de l'app ont déclaré : « Notre business model repose sur notre portail de services : le studio mobile où chaque artiste peut créer un espace personnel où il va inventorier ses oeuvres, renseigner les dimensions, un prix, des indications d'accrochage... [   ] Nous allons proposer des abonnements à ce service aux écoles d'art, aux institutions culturelles, aux résidences et aux artistes dont la production est vaste. [  ] Nous lançons dès à présent notre seconde levée de fonds afin de recruter au printemps une ou deux personnes pour le développement technique de l'application que nous allons ouvrir aux différents acteurs du marché de l'art  »... Dont acte.