Armement : nouvelle claque de la France en Egypte

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Fincantieri est très proche de vendre deux frégates multimissions (FREMM) à la marine égyptienne. Deux frégates prélevées sur le programme de la Marina militare (9e et 10e) : Spartaco Schergat et Emilio Bianchi.

Publié le 05-02-2020 par Michel Cabirol

Depuis la visite d'Emmanuel Macron en Egypte en janvier 2019, les mauvaises nouvelles pour l'industrie d'armement française se multiplient. Après ThyssenKrupp Marine Systems (TKMS), qui a vendu l'année dernière six frégates Meko A200, c'est au tour du partenaire stratégique de Naval Group, l'italien Fincantieri d'être très proche de vendre deux frégates multimissions (FREMM) à la marine égyptienne. Ces deux frégates seront prélevées sur le programme de la Marina militare (9e et 10e) : Spartaco Schergat et Emilio Bianchi.

Résultat, l'Italien peut vendre les deux frégates à prix cassés à l'Egypte pour un montant estimé à 1,2 milliard d'euros. Soit pratiquement le prix de la FREMM vendue en 2015 par la France à la marine égyptienne. Pour cette opération, Fincantieri bénéficie du soutien de la Cassa Depositi e Prestiti (CDP), qui est prêt à consentir un prêt à l'exportation avec l'octroi d'une garantie pouvant aller jusqu'à 500 millions d'euros. Faut-il également rappelé que l'allemand Diehl a remporté la compétition pour la livraison de sept systèmes complets de défense sol-air.

Pourquoi l'Egypte oublie la France

Lors de sa conférence de presse du 28 janvier 2019, Emmanuel Macron, sous la pression des ONG, s'était autorisé, sans concertation avec son homologue, à faire la leçon de morale sur la société civile et les droits de l'homme au président égyptien le maréchal Abdel Fattah Sissi. "On ne donne pas la leçon au Pharaon chez lui sans le prévenir", nous avait expliqué un indus

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