Armement : la France confrontée à un renversement d'alliance en Arabie Saoudite
La France est hors jeu en Arabie Saoudite. Ses industriels de la défense sont de moins en moins consultés par Ryad pour les commandes d'armement.
Publié le 02-03-2020 par Michel Cabirol
De claques en désillusions, la France ne sait vraiment plus à quels saints se vouer en Arabie Saoudite pour s'attirer les bonnes grâces du prince Mohammed ben Salman, dit MBS. En matière de ventes d'armes, elle est aujourd'hui distancée par l'Italie, l'Espagne et la Corée du Sud, très proche de vendre des corvettes à bas prix à Ryad. Les Etats-Unis restent évidemment hors concours. Autrefois, la France fournissait régulièrement au Royaume en tant que deuxième source d'approvisionnement des navires de guerre pour sa flotte de l'ouest et des systèmes Crotale pour sa défense aérienne courte portée. Ce n'est plus le cas depuis l'arrivée du prince MBS, dont l'origine des incompréhensions entre les deux pays remonte notamment à la place d'ODAS dans la relation entre les deux pays. Cette société, qui organisait les ventes d'armes entre Ryad et Paris, est en voie de dissolution à la demande de MBS. Mais elle continue de gérer les contrats en cours d'exécution.
Les industriels français snobés
Autre temps, autres fournisseurs. Les industriels français ne sont même plus conviés à participer aux "appels d'offres" saoudiens. Naval Group a été superbement ignoré par Ryad pour une commande de deux bâtiments de transport amphibie. Négocié depuis cet automne avec Navantia, qui était en février en Arabie Saoudite pour faire avancer les négociations avec la SAMI (Saudi Arabian Military Industries), un contrat pourrait être signé d'ici à l'été, selon nos informations. Le groupe espagnol a d'aill
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