Arkema fait une acquisition aux États-Unis

Arkema fait une acquisition aux États-Unis

Ce lundi matin, le chimiste français Arkema a annoncé le rachat de XL Brands, l'un des leaders dans les colles pour revêtements de sols aux États-Unis.

Publié le 06-11-2017 par Bertrand Dampierre

Un pari pris sur le marché des colles et des adhésifs

 

En ce lundi matin, le groupe chimique français Arkema annonce avoir fait l'acquisition de XL Brands, à savoir l'un des leaders dans les colles pour revêtements de sols aux États-Unis, qui offre des solutions innovantes et respectueuses de l'environnement et qui dispose notamment d'un site de production récent et très compétitif situé à Dalton, en Géorgie. Avec cette opération, la firme spécialisée dans la chimie de spécialités et les matériaux de performance entend poursuivre sa stratégie de développement de ses adhésifs, qui devraient représenter plus d'un tiers de son chiffre d'affaires d'ici 2023.

Plus précisément, ce rachat devrait permettre à Bostik, la filiale d'Arkema dédiée à la fabrication de colles et d'adhésifs, d'offrir « des solutions complètes sur ce marché en croissance et à forte valeur ajoutée », en venant compléter la gamme de la société sur le marché américain (colles pour parquets, enduits de sol, mastics d'étanchéité, etc). La conclusion de l'opération est attendue pour la fin d'année 2017, sous réserve de l'approbation des autorités de la concurrence.

 

Un montant de 205 millions de dollars

 

Avec cette acquisition, dont l'offre est basée sur une valeur d'entreprise de 205 millions de dollars, le groupe français, dirigé par Thierry Le Hénaff et qui emploie près de 20 000 collaborateurs répartis dans 50 pays, pourrait bien faire de Bostik l'un des leaders des adhésifs pour revêtements de sols aux États-Unis, ni plus ni moins.

En parallèle de cette annonce, le chimiste français continue de tester ses produits dans la voile. Ainsi, en ce mois de novembre, Arkema, qui a affiché un chiffre d'affaires de 7,5 milliards d'euros sur l'année 2016, s'invite dans la transat Jacques Vabre et la Mini Transat au travers de deux bateaux en résine recyclable. « La voile est un moyen pour nous de tester dans des conditions difficiles le comportement de nos matériaux et de gagner plusieurs mois dans le développement. Cela va bien au-delà du simple contrat de sponsoring », a expliqué Gilles Galinier, le directeur de la communication de la firme, pour justifier un tel engagement dans ce sport, initié en 2013.

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