Après WeWork, la fin du culte de l'entrepreneur-roi?
VU DE LA SILICON VALLEY. L'affaire WeWork marque peut-être un tournant, la fin du culte de l'entrepreneur-roi au profit d'individus plus discrets, moins casse-cou... et peut-être plus efficaces.
Publié le 13-12-2019 par Guillaume Renouard, à San Francisco
L'année devait être fastueuse pour WeWork. Le champion américain de la location d'espaces de travail collaboratif avait prévu d'entrer en Bourse cet automne, avec une valorisation estimée à 47 milliards de dollars. Une coquette somme pour une entreprise d'immobilier fondée il y a moins de dix ans. WeWork semblait bien partie pour conquérir le monde sous la houlette de son fondateur et directeur général, Adam Neumann, qui ne cachait pas son ambition de devenir l'homme le plus riche de la planète.
Mais la machine s'est enrayée en cours de route. L'entrée en Bourse a été annulée, Neumann remercié, et la valeur de l'entreprise est désormais estimée à tout juste 7 milliards de dollars. L'existence de l'empire du coworking, largement déficitaire, a même un instant semblé en péril, les investisseurs échaudés rechignant à le renflouer alors qu'il manquait de tomber à court de trésorerie. Le groupe japonais SoftBank, l'un de ses investisseurs historiques, est finalement venu à la rescousse, déployant un plan de sauvetage de 9,5 milliards de dollars et prenant ainsi le contrôle de l'entreprise.
Machine à brûler les billets verts
Que s'est-il passé? Alors que WeWork préparait son entrée en Bourse, plusieurs informations ont commencé à circuler, qui n'ont pas tardé à refroidir les investisseurs. WeWork est apparue comme une machine à brûler les billets verts, dépensant près de deux dollars pour chaque dollar gagné. Les pratiques d'Adam Neumann, surtout, ont commencé à semer le doute. E
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