Après son deal avec Alstom, Bombardier veut se recentrer sur le juteux marché des avions d'affaires

Avion d'affaires Bombardier Global 7500

Depuis quelque temps déjà, la branche avion d'affaires est la plus rentable de Bombardier, surtout grâce au Global 7500, le dernier-né du groupe et le plus gros appareil au monde sur ce créneau.

Publié le 18-02-2020 par Jacques Lemieux, AFP

Quelques jours après son retrait de l'aviation commerciale, le canadien Bombardier accélère sa stratégie de désendettement en vendant son secteur ferroviaire à Alstom pour se recentrer sur le juteux marché des avions d'affaires.

"Un nouveau chapitre prometteur s'ouvre aujourd'hui pour Bombardier", a dit le PDG Alain Bellemare, en annonçant la "décision stratégique" du groupe de miser exclusivement sur l'aviation d'affaires pour rester en vie.

"Dorénavant, nous concentrerons tout notre capital, toute notre énergie et toutes nos ressources sur l'accélération de la croissance et l'expansion des marges de nos activités liées aux avions d'affaires", a-t-il indiqué dans un communiqué.

Pour la plupart des observateurs de l'industrie, cette décision de se concentrer sur l'aviation d'affaires était devenue inévitable pour Bombardier, compte-tenu du rôle de chef de file que joue le groupe dans ce secteur.

"On a un fleuron québécois qui va survivre", s'est réjoui Pierre Fitzgibbon, ministre de l'Économie du Québec après l'annonce d'un protocole d'accord en vue de la vente de la division ferroviaire à Alstom.

Lire aussi : Alstom va doubler de taille en rachetant Bombardier pour mieux lutter contre les Chinois


La branche avion d'affaires emploie quelque 18.000 personnes dans le monde, majoritairement au Canada, surtout dans la région de Montréal et de Toronto. Elle doit, selon Bombardier, enregistrer un chiffre d'affaires d'environ 7 milliards de dollars américains en 2020.


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