Après Air France et Renault, la SNCF appelle aussi l'Etat à la rescousse

Jean-Pierre Farandou, Jean-Baptiste Djebbari, ministre des Transports, PDG, SNCF

Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, a esquissé samedi la perspective d'un plan d'aides de l'Etat pour soutenir la SNCF, à qui la crise sanitaire a déjà coûté deux milliards d'euros, et envisagé des suppressions de postes.

Publié le 03-05-2020 par latribune.fr

h[Article mis à jour à 19h02 avec la réaction des syndicats]

"On est à peu près à deux milliards d'euros de chiffre d'affaires qui nous manquent" en raison de l'épidémie. Jean-Pierre Farandou, le Pdg de la SNCF, est revenu sur France Inter, samedi 2 mai, sur le "choc violent" qui frappe l'entreprise, déjà fragilisée par un milliard d'euros de manque à gagner à cause de la grève contre la réforme des retraites.

"Ce sont des chocs importants d'une ampleur qu'on n'avait jamais connue. La maison tient bien, mais nous allons réduire les investissements puisque notre situation financière est plus difficile, nous allons serrer les coûts de fonctionnement, jouer sur le fond de roulement, sur la titrisation de certaines créances", a-t-il précisé.

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Un plan d'aides à la SNCF ? "Cela ne me paraît pas déraisonnable"

Et "je crains toutefois que notre bilan, notre endettement soit trop important (...). La notion d'un plan d'aides à la SNCF ne me paraît pas déraisonnable", a-t-il dit, pour "restaurer complètement la balance de notre entreprise", rappelant que l'Etat était son principal actionnaire et qu'il y a eu des plans d'aides pour Air France et Renault.

"La thématique (de l'emploi) est sur la table", a aussi prévenu Jean-Pierre Farandou. "Si la reprise est lente et si nous produisons moins de trains que par le passé, il ne sera pas anormal ou illogique d'ajuster le niveau d'emploi au vo

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