« Le contexte de marché est très favorable, de plus en plus favorable depuis quatre, cinq ans. On souhaite continuer à croître de 5 % par an donc faire mieux que le marché qui continuera à croître de 3 % par an » a expliqué Henri Poupart-Lafarge, PDG du groupe. Alstom a donc mis en place un plan pluriannuel nommé AiM (Alstom in Motion) et axé « autour d'une croissance soutenue, de l'innovation verte et digitale, de l'efficacité opérationnelle, d'une culture d'entreprise agile, inclusive et responsable. » L'objectif ? « Continuer à surperformer la croissance du marché » en se développant dans des segments clés.

Services et signalisation ferroviaire

La signalisation ferroviaire et les services sont les segments retenus par Alstom car ils sont particulièrement porteurs. Le groupe vise en outre une marge d'exploitation ajustée de 9 % en 2022-2023 (contre 7,1 % en 2018-2019). Des opérations externes sont également envisagées grâce à sa trésorerie nette de plus de deux milliards d'euros au 31 mars 2019. Une fusion avec Bombardier est-elle envisageable ? Le PDG du groupe a expliqué que des acquisitions « opportunistes » pourraient être effectuées mais que pour l'instant « rien n'est programmé ». Il a cependant précisé que « la nécessité d'investir énormément dans les domaines digitaux et dans d'autres domaines pourrait [...] amener [Alstom] à vouloir de la taille. »