Alliance Renault-Nissan : une trajectoire à deux vitesses
Renault a annoncé aujourd'hui une hausse de ses ventes au premier trimestre de 2,6% par rapport au premier trimestre 2023 et confirme ses objectifs financiers pour l'année. Des résultats qui contrastent avec ceux de son allié, Nissan, qui a revu à la baisse la semaine dernière ses prévisions de bénéfices et de ventes pour l'année. Explications.
Publié le 23-04-2024 par Marie Nidiau
En fin de semaine dernière, à la surprise générale, Nissan annonçait une révision à la baisse de ses prévisions de bénéfices et de ventes pour son exercice 2023/24 dont les résultats définitifs sont attendus début mai. Le groupe japonais prévoit désormais un bénéfice net annuel de 370 milliards de yens (environ 2,25 milliards d'euros au cours actuel) sur l'exercice clôturé au 31 mars, contre 390 milliards de yens prévu précédemment. Les ventes du groupe sur les trois premiers trimestres ont atteint 3,44 millions de véhicules, soit moins que son dernier objectif en la matière (3,55 millions d'unités), qu'il avait pourtant déjà abaissé début février.
Ces résultats contrastent avec ceux de son allié, Renault, publiés ce matin. Le groupe voit son chiffre d'affaires augmenter de 1,8% au premier trimestre 2024 plombé par la dévaluation du peso argentin et de la livre turque. Mais les ventes ont continué de progresser (+2,6%) ces trois premiers mois, alors que Renault attend le lancement de ses grandes nouveautés dès le deuxième trimestre 2024, comme les R5 et Scenic électriques, la Dacia Spring et une petite Alpine électrique, pour décoller. Surtout, Renault confirme ses objectifs financiers d'atteindre une marge opérationnelle égale ou supérieure à 7,5% et de dégager un free cash flow d'au-moins 2,5 milliards d'euros.
Preuve de cette trajectoire à deux vitesses, Renault a vu son titre grimper en Bourse de 43,4% sur un an, contre 13,5% pour Nissan. Ce dernier mois, le décrochage du
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