La vie n'est pas un long fleuve tranquille pour l'industrie française

Alors qu'au plus haut niveau de l'Etat français, on tente d'amortir le choc provoqué par l'annulation de la « commande du siècle » - un contrat de 56 milliards d'euros perdu par Naval Group au profit d'une alliance Américano-britannique - c'est au tour de l'avionneur Airbus d'avoir des sueurs froides. D'après l'agence de presse Reuters, un solde d'avions non encore livrés au groupe aérien low cost AirAsia susciterait des interrogations.

Renégociations en vue de sauver un contrat de plusieurs milliards d'euros

Toujours d'après Reuters's, l'avionneur européen aurait accepté de renégocier les conditions d'une importante quantité d'A320 (monocouloirs et gros-porteursremotorisés) commandés par la compagnie malaisienne AirAsia ; menacée, comme tant d'autres par les conséquences économiques de la pandémie de Covid-19. Ces négociations auraient pour objectif de sauvegarder un contrat de plusieurs dizaines de milliards de dollars - et d'éviter les discussions forcément douloureuses sur les pénalités qui en découleraient - avec cette compagnie qui est son premier client en Asie. L'accord portant sur environ 400 avions, prévoirait d'une part, des reports de livraisons ; et d'autre part, des baisses de prix consenties... Peut-être un moindre mal, au vu des compagnies aériennes qui elles, n'ont tout bonnement pas survécu à la crise, à l'instar par exemple, d'Alitalia, la compagnie nationale italienne, ou d'Air Madagascar, la compagnie nationale malgache... ?