Airbus veut accélérer la cadence de production 

L'avionneur européen a inauguré lundi 10 juillet en grandes pompes une nouvelle ligne d'assemblage final à Toulouse, en présence du ministre de l'économie et des finances Bruno Le Maire mais aussi du ministre des Transports Clément Beaune. L'enjeu est de taille pour Airbus, le groupe n'étant pas parvenu à tenir ses objectifs de 720 avions livrés en 2020. L'avionneur a notamment souffert de problèmes d'approvisionnement et de difficultés sur sa chaîne de sous-traitants, ne livrant au final que 661 appareils. Airbus possède aujourd'hui huit lignes d'assemblage, en France, en Italie, en Allemagne, aux Etats-Unis et en Chine, mais elles sont insuffisantes. Cette nouvelle ligne d'assemblage doit donc lui permettre de livrer 75 monocouloirs par mois 'en milieu de décennie', contre 45 en 2022. La particularité de cette ligne est qu'elle est capable de réaliser des A320 et des A321, ce qui est impossible sur les deux autres lignes toulousaines. 

720 avions à livrer cette année

Airbus a déjà réussi à surmonter certaines des difficultés qui l'ont pénalisé l'année dernière. L'avionneur est parvenu à livrer 54 avions en avril, 63 en mai et 72 en juin. Cette nouvelle ligne, située dans l'historique hangar où fut en son temps assemblé l'A380, devrait lui permettre de construire les plus de 500 avions qui sont encore à finaliser cette année. Le carnet de commande d'Airbus est plein pour les 10 années à venir, avec 8000 appareils en attente de livraison.