Airbnb face à la colère d'un collectif citoyen national

Airbnb face à la colère d'un collectif citoyen national

En pleine crise du logement, un collectif citoyen national composé de plusieurs collectifs locaux s'insurge contre Airbnb.

Publié le 02-06-2023 par Nolwenn Guengant

Un nombre croissant de communes livre un combat contre Airbnb, la plate-forme qui propose des locations de courte durée (LCD). Un collectif citoyen national a d'ailleurs rejoint le mouvement. Son souhait ? Que le marché des locations touristiques soit mieux régulé. L'extension du nombre de communes classées en zone tendue et une fiscalité inversée en faveur des personnes louant à l'année font notamment partie des demandes du collectif.


« Un territoire n'est pas une marchandise »


Ce collectif citoyen est composé d'une vingtaine de collectifs locaux dont « Saint-Malo J'y vis... J'y reste ! ». « Chacun doit pouvoir vivre où il le souhaite dans un logement répondant à ses besoins et accessible à ses moyens [...] », estime le co-président de ce dernier. Mais pourquoi ce bras de fer contre Airbnb ? La plate-forme est accusée d'être responsable du phénomène du « surtourisme », lui-même à l'origine de l'exode des habitants ou encore de la fermeture des petits commerces et autres classes d'école. Brigitte Cottet, membre de l'Association des résidents de la vieille ville d'Annecy, dénonce elle aussi l'impact des LCD sur l'accès au logement et sur l'économie locale. « Dans ma rue, on peut estimer que la moitié des immeubles sont occupés par des Airbnb, et dans la vieille ville, 23 immeubles ont été déclarés en péril parce qu'ils n'ont pas été entretenus. Ce n'est pas un propriétaire d'Airbnb qui refait la toiture. » Gérée en France par Garth BOSSOW, l'entreprise Airbnb ne fait pas que des heureux.

 

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