Des voyages internationaux qui peinent à redémarrer

Sébastien Bazin, le PDG du Groupe Accor s'est exprimé lors de l'AG des actionnaires du 20 mai dernier ; au sujet des déplacements internationaux. Il a expliqué craindre : « qu'ils ne reviennent pas totalement au niveau pré-pandémique ». S'il estime que le tourisme international mettra deux années à retrouver son niveau d'avant crise, notamment à cause des restrictions imposées en Asie, il est plus confiant en matière de voyages domestiques. Ces derniers devraient, selon lui, retrouver plus rapidement les niveaux de 2019.

Les hôteliers du groupe incités à « franchement monter leurs prix »

Un accord salarial entre les partenaires sociaux a instauré depuis le 1er avril dernier, une rémunération minimum supérieure de 5 % au Smic et une augmentation moyenne de 16,33 % de la grille des salaires, dans une branche des cafés hôtels et restaurants (CHR). Afin de faire face à ces hausses et à celles des coûts d'exploitation, provoqués par la forte inflation mondiale, les hôteliers qui gèrent les établissements du groupe (Novotel, Sofitel, Mercure, Ibis, Fairmont, Mövenpick, Raffles, Jo and Joe...) ont été invités à augmenter leurs tarifs. Sébastien Bazin s'en est expliqué : « C'est parce que les coûts d'exploitation d'un hôtel sont très inflationnistes. [  ] Nous poussons nos propriétaires à franchement monter leurs prix, d'abord parce qu'ils ont souffert tout autant que nous, beaucoup d'entre eux ont des difficultés de trésorerie ».