Affaire Salazar : le PDG de Nike nie avoir pris part à un système de dopage interne

Nike bat le consensus mais decoit avec ses marges

Mark Parker, le PDG de Nike, monte au créneau pour défendre la réputation de la marque à la virgule menacée par un scandale de dopage.

Publié le 03-10-2019 par Luc Olinga, AFP

Nike réplique. Son PDG Mark Spencer monte au créneau pour défendre la réputation de la marque, menacée par un scandale de dopage. Se disant "horrifié" et "choqué", M. Spencer dément que l'équipementier ait pris part à une initiative pour "doper systématiquement" des athlètes. "Nike n'a pas pris part à une quelconque initiative destinée à doper systématiquement les athlètes", a écrit mardi M. Parker aux salariés du groupe. Penser le contraire est une "idée (qui) me rend malade", a ajouté le grand patron dans ce courrier obtenu par l'AFP dans la nuit de mercredi à jeudi. La marque à la virgule (The Swoosh) est dans la tourmente après la suspension pour quatre ans de son entraîneur maison, Alberto Salazar, pour infraction aux règlements sur le dopage, et la publication d'un rapport de l'agence américaine antidopage (USADA) selon lequel M. Parker a été mis en copie de courriels l'informant de l'avancée des recherches du Nike Oregon Project (NOP), un projet créé en 2001 et destiné à relancer l'élite de la course de fond aux Etats-Unis.

Injections trop importantes d'acides aminés (qui favorisent la combustion des graisses), expériences avec de la testostérone, documents médicaux falsifiés... l'USADA a mis au jour, après une enquête de six ans, une série de dérapages de M. Salazar, l'entraîneur d'athlétisme le plus célèbre du monde. Dans un courriel daté de 2011, Alberto Salazar explique, notamment au PDG de Nike, avoir injecté pour un test, à l'un des entraîneurs du NOP, un litre d

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