Déjà rendue difficile par les tensions post-Covid, la reprise dans le transporta aérien doit composer avec un nouveau problème technique. « Une portion importante » des moteurs PW1100G-JM - équipant l'Airbus 320neo - va devoir subir une inspection anticipée dans les neuf à douze mois, a annoncé  le constructeur de moteurs d'avion Pratt & Whitney. Le problème provient d'un défaut dans une poudre de métal utilisée pour fabriquer des disques de turbine haute pression et confectionnée au sein de RTX (ex-Raytheon), la maison mère de Pratt & Whitney. Dans l'immédiat, il n'y a pas de danger, simplement un risque d'usure précoce, a assuré le groupe le 25 juillet.

1.200 moteurs concernés

Cette contamination affecte potentiellement 1.200 moteurs produits entre le quatrième trimestre 2015 et le troisième trimestre 2021, sur les quelque 3.000 fabriqués en tout. « Nous travaillerons avec Pratt & Whitney et nos clients pour mettre en oeuvre tous les plans d'inspection requis », a réagi le constructeur aéronautique européen Airbus.

L'autorité américaine de l'aviation (FAA) a indiqué cette semaine à l'AFP être « au courant du problème et être en contact avec Pratt & Whitney et avec les opérateurs américains affectés », affirmant qu'elle « s'assurera que toutes les mesures appropriées seront prises ».

Néanmoins, quasiment aucun détail n'a filtré. Trois semaines après l'annonce, les compagnies aériennes restaient toujours dans l'expectative au moment de finaliser leurs rotations hivernales, déj

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