Le Bureau national des transports et de la sécurité des États-Unis (NTSB) a publié un rapport préliminaire sur l'accident mortel survenu en avril dernier, à bord d'une Tesla, et qui a causé la mort de deux personnes. Selon ce rapport, le logiciel d'aide à la conduite (Autopilot) du concurrent de Renault ne pouvait pas être en marche au moment du drame.

Pas de conclusions hâtives

« Les images de la caméra de sécurité de la maison du propriétaire montrent ce dernier s'installant sur le siège du conducteur de la voiture et le passager sur le siège du passager avant »  indique l'agence américaine spécialisée dans la sécurité routière. En revanche, elle n'évoque pas la présence ou l'absence de personne au volant lors de la collision (les forces de l'ordre avaient indiqué qu'aucune victime n'était vraisemblablement installée à la place conducteur). Selon le NTSB, si le véhicule était bien équipé de l'Autopilot, celui-ci ne pouvait pas être en marche car il aurait fallu que les systèmes de régulateur de vitesse (Traffic Aware Cruise Control) et de guidage automatique (Autosteer) soient tous les deux enclenchés. Or, le système de guidage ne l'était pas. Des éléments du véhicule, très endommagé par l'incendie, sont toujours en cours d'analyse. Le rapport du NTSB peut encore évoluer et aucune conclusion concernant les causes de l'accident ne peut être tirée de celui-ci.