À Limoges, Colas a testé la route en porcelaine

À Limoges, Colas a testé la route en porcelaine

Colas teste depuis plusieurs mois à Limoges un nouveau revêtement à base de porcelaine, qui réduit les besoins en éclairage public car il est plus réfléchissant.

Publié le 27-03-2017 par Bertrand Dampierre

Une nouvelle innovation

 

Le groupe de travaux publics Colas ne cesse d'expérimenter de nouvelles formes de revêtement réellement innovantes. Après avoir défrayé la chronique avec sa route solaire, Colas teste depuis déjà neuf mois une nouvelle formule d'enrobé autour de Limoges. Et, comme nous sommes à Limoges, ce revêtement routier est bien entendu à base de porcelaine !

Ce nouveau revêtement a été développé par l'agence locale Colas de Limoges, sous l'impulsion de son directeur, Jacques Senant. Durant deux ans, ses équipes ont cherché la bonne formule, jusqu'à trouver ce revêtement composé de 30 % de porcelaine, meilleur alliage possible, avec un parfait équilibre entre glisse, dureté, adhérence et luminosité.

 

Un revêtement luminescent

 

En effet, la luminosité du revêtement est précisément l'aspect sur lequel les ingénieurs de Colas se sont concentrés. L'objectif de ce revêtement est de mieux réfléchir la lumière de nuit et lors des périodes de basse ou de faible luminosité, ce qui permet en milieu urbain de réduire l'intensité des lampadaires et donc de faire baisser la consommation en éclairage public.

Par ailleurs, le halo lumineux qui émane de la route permet aussi d'attirer l'attention des automobilistes sur des zones de danger. Ce revêtement a été installé sur une centaine de mètres de l'avenue du Midi, au centre-ville de Limoges. D'autres zones de test devraient être prochainement implantées dans l'agglomération de Limoges Métropole.

En outre, ce revêtement constitue un débouché pour les déchets des porcelainiers locaux, notamment Bernardaud et Haviland, qui ont signé avec Colas un partenariat. « D'après nos estimations, ce sont entre 200 et 300 tonnes de déchets porcelainiers par an qui pourraient être valorisés, quand ils étaient jusqu'alors enfouis », a confié Jacques Senant à nos confrères de l'AFP.

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