9,5 milliards d'euros de pertes, c'est ce qu'a enregistré Bayer au cours du deuxième trimestre. La raison ? L'accord à l'amiable conclu par le groupe allemand aux États-Unis pour mettre fin à diverses affaires liées au fameux Roundup® de Monsanto qui, composé de glyphosate, est accusé de provoquer des cancers. Si la somme n'a pas encore été versée, elle a tout de même été mise de côté.

Perspectives annuelles revues à la baisse

Bayer a en outre dû mettre de côté 1,25 milliard d'euros à cause d'Essure®, son implant contraceptif retiré de la vente en 2018 en raison d'effets secondaires très graves. Le 24 juillet dernier, pas moins de 32 000 utilisateurs américains ont engagé des procédures judiciaires. La COVID-19 a aussi impacté les résultats du groupe qui s'en sort tout de même bien. Au cours du deuxième trimestre, son Ebitda a augmenté de 5,6 % (2,88 milliards d'euros). C'est plus que ce qu'avaient prévu les analystes. Ses ventes n'ont elles baissé que de 2,5 % (10 milliards d'euros). Le groupe a cependant revu ses prévisions annuelles à la baisse et anticipe désormais un Ebitda de 12,1 milliards d'euros (contre les 12,3-12,6 milliards d'euros annoncés en février dernier). Concernant son chiffre d'affaires pour 2020, il l'estime à 43-44 milliards d'euros soit un milliard de moins que lors des précédentes prévisions.