5G : pourquoi Free fulmine contre l'interdiction de Huawei

Avec un 2e spac, niel et pigasse visent la consommation responsable

L'opérateur de Xavier Niel ne comprend pas pourquoi ses rivaux SFR et Bouygues Telecom ont été autorisés par l'Etat à recourir à l'équipementier chinois pour déployer la nouvelle génération de communication mobile dans certains territoires, et pas lui. Free s'estime lésé, et a saisi la justice.

Publié le 04-09-2021 par Pierre Manière

C'est l'un des sujets qui, aujourd'hui, fait sortir l'état-major d'Iliad, la maison-mère de Free, de ses gonds. Avec sa loi « anti-Huawei », passée en 2019, le gouvernement a décidé de bouter progressivement le géant chinois des équipements télécoms hors du pays. En clair, Huawei n'est pas le bienvenu pour le déploiement de la 5G. Aux yeux de l'exécutif, qui craint des tentatives d'espionnage pour le compte de Pékin, ou des sabotages (comme l'extinction d'une partie des réseaux mobiles), a jugé cette mesure essentielle pour préserver la sécurité nationale. Quand bien même Huawei, de son côté, a toujours clamé que ses infrastructures n'ont jamais été détournées de leurs fonctions sur ordre du gouvernement chinois.

Quoi qu'il en soit, deux opérateurs sont directement concernés par ce dispositif « anti-Huawei ». Il s'agit de SFR et de Bouygues Telecom. Tous deux disposent en effet d'antennes de téléphonie mobile chinoises sur environ la moitié de leurs réseaux 4G respectifs. Lors du passage à la 5G, ils devront donc les retirer. Mais l'Agence nationale de sécurité des systèmes d'informations (Anssi), qui dépend de Matignon - et qui accorde les autorisations pour l'implantation de nouvelles antennes 5G dans l'Hexagone -, leur a toutefois permis d'utiliser des équipements Huawei, pour quelques années, dans certains territoires. Il s'agit généralement de zones peu peuplées, à l'écart de certaines installations stratégiques (comme des zones industrielles de pointe ou des bases milit

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