5G : Nokia veut faire avancer la sécurité

5G : Nokia veut faire avancer la sécurité

Si la 5G amène plus de rapidité et d'efficacité, elle apporte également des menaces en matière de cybersécurité. Lundi, l'équipementier finlandais Nokia a proposé des pistes, avec un nouveau système de sécurisation et un laboratoire de tests.

Publié le 11-06-2019 par Alexandra Nuiry

Dans son dernier rapport sur l'économie du mobile, la GSMA Intelligence rapportait que la 5G représenterait 1,2 milliards de connexion dans le monde en 2025. Toutefois, l'amplitude du réseau la rendrait plus vulnérable aux attaques. Parmi les domaines à risque figure l'Internet des Objets et ses domaines d'applications comme l'automobile autonome ou la santé. Des experts suggèrent une approche pluridimensionnelle au problème : une sécurité en inter-couches, en inter-domaines, de bout-en-bout ou par conception.


La solution par l'intégration


C'est sur cette dernière que pari Nokia, avec le programme DFSEC 2.0 - « design for security ». Le principe est d'intégrer la sécurisation dès la production des objets avant de leur faire passer des tests préalablement à leur commercialisation. Ce procédé devrait participer à protéger les zones de réseaux étendus. Cette version 2.0 va resserrer la sécurité sur la gestion d'identité de bout-en-bout, la protection des données ou le SDN.


Le Future X Security Lab, un laboratoire de recherche et une zone de test


Nokia, présidée en France par Thierry Boisnon, vise une protection de bout-en-bout des réseaux. En soutien du programme, l'entreprise a ouvert le Future X Security Lab, un laboratoire de recherche et de test au sein du Nokia Bell Labs aux États-Unis. Cette antenne sera ouverte aux fournisseurs de services de communications et aux industriels, pour faciliter les essais sur des réseaux publics (WAN) ou privés (LAN).

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