5G : Bouygues Telecom et SFR se préparent à la vie sans Huawei

Tf1 dement la mort du martin bouygues, pdg du groupe bouygues

L'opérateur de Martin Bouygues et celui de Patrick Drahi vont devoir démonter, à la demande de l'Etat, leurs antennes de l'équipementier chinois dans les zones très denses. Ils souhaitent, en retour, bénéficier de compensations financières.

Publié le 01-09-2020 par Pierre Manière

Grand chambardement à venir dans les réseaux mobiles. A la demande de l'Etat, Bouygues Telecom et SFR vont progressivement démonter et remplacer leurs antennes et équipements Huawei dans les zones très denses. L'opérateur de Martin Bouygues a détaillé cette opération, jeudi dernier, lors de la présentation des résultats semestriels du groupe. « Nous allons assurer le démontage de 3.000 sites sur une période de huit ans », a déclaré Olivier Roussat, DG délégué du groupe Bouygues et président de Bouygues Telecom.

L'opérateur n'a pas le choix, puisque ces sites n'ont reçu, au mieux, que des autorisations partielles d'équipements 5G Huawei de la part de Matignon et de l'Agence nationale de la sécurité des systèmes d'information (Anssi). Dans le détail, Bouygues Telecom a l'interdiction d'utiliser les produits du groupe chinois dans quatre villes : Brest, Strasbourg, Toulouse et Rennes. Aux yeux de l'Etat, méfiant à l'égard du groupe chinois, il s'agit d'une question de sécurité nationale. Brest abrite un port militaire et la base des sous-marins nucléaires de l'Île Longue. Toulouse, de son côté, est le fief d'Airbus.

Huawei va disparaître dans les zones très denses

D'après Olivier Roussat, les équipements 5G Huawei ont été autorisés « dans quatre autres villes, mais seulement jusqu'en 2023 ». « Nous avons ensuite un paquet de neuf autres villes où nous disposons d'autorisations jusqu'en 2025 », précise le dirigeant. Quoi qu'il en soit, tous les équipements Huawei auront disparu d

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