« Les enchères, qui devaient avoir lieu ce printemps, ont été reportées à juillet ou septembre. Je pense qu'il faut être pragmatique : la situation du pays, qui se relève avec difficulté d'un terrible cauchemar sanitaire humain et économique, commande de repousser de quelques mois supplémentaires l'attribution des fréquences 5G » estime Martin Bouygues, PDG du groupe.

L'Arcep commente cette demande

C'est dans une tribune publiée sur le site du Figaro que Martin Bouygues a fait part de son point de vue au sujet de ces fameuses enchères. « J'appelle le gouvernement et le régulateur à tenir compte [de divers éléments, comme le fait que la 5G n'est actuellement pas la priorité du pays] pour prendre cette décision de bon sens » a-t-il en outre déclaré. Du côté de l'Arcep (le régulateur des télécommunications), Sébastien Soriano (président), surpris, a fait savoir qu'il n'avait « pas reçu de demande de la part de Bouygues Télécom, et [qu'il ne disposait] d'aucune note d'analyse [en faveur d'un tel report] ». Le PDG de Bouygues a également fait savoir que le groupe « participera [néanmoins] à la mise aux enchères des fréquences 5G quelle que soit la date retenue pour les organiser ». « Par définition, tant que ce n'est pas fixé, c'est ouvert. Mais aujourd'hui les options principales c'est juillet ou septembre » a déclaré Sébastien Soriano à l'AFP.