3 nouveaux contrats remportés pour New Areva

3 nouveaux contrats remportés pour New Areva

Hier soir, New Areva a annoncé avoir remporté trois nouveaux contrats en France, portant essentiellement sur le traitement et la gestion de déchets radioactifs. De quoi témoigner de son expertise sur ce marché.

Publié le 18-12-2017 par Guilhem Baier

De l'activité pour les prochains mois

 

L'année 2017 se termine en beauté pour New Areva, avec de nouveaux projets à la clé pour les prochains mois. Hier soir, il a été annoncé via un communiqué que la firme spécialisée dans les matières nucléaires impliquées dans le domaine de l'énergie a remporté trois nouveaux contrats, d'une valeur totale estimée à 9 millions d'euros, le tout en l'espace de « quelques mois ». Les trois contrats en question concernent « le traitement et la gestion de déchets radioactifs sur différents sites du CEA », précise le communiqué, témoignant dès lors d'une force de proposition de l'entreprise, dont les activités couvrent notamment les mines, la chimie de l'uranium ou encore le recyclage des combustibles usés sur ce marché.

Dans le détail, l'un des contrats obtenus récemment porte sur le site du CEA situé à Fontenay-aux-Roses et concerne le traitement de divers déchets liquides en attente de destruction ou de stockage définitif.

 

En avance sur ses objectifs

 

Le second contrat remporté par le groupe actuellement dirigé par Philippe Knoche concerne, lui, la station de traitement de déchets du site de Cadarache et porte sur la maintenance générale de l'installation ainsi que sur la gestion des colis de déchets. Enfin, le troisième et dernier contrat présenté hier concerne l'ancienne station de traitement des effluents de Cadarache et son maintien en bonne condition.

La semaine dernière, New Areva, qui compte actuellement près de 20 000 collaborateurs, a également occupé le devant de la scène pour un autre genre d'annonce : la firme française a fait savoir qu'elle était en avance de près de deux ans sur son objectif de réduire de 80 % sa consommation d'énergie et de 50 % ses émissions de CO2 par rapport à 2004. C'est grâce à la mise en place de nouveaux procédés industriels et à une exploitation plus forte de l'électricité (privilégiée au fuel lourd) que ces résultats ont été rendus possibles. L'ambition est d'en faire toujours plus d'ici 2020.

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