2023, année de tous les dangers pour l'industrie française

Macron industrie

Après une année marquée par la guerre en Ukraine et l'inflation, l'industrie tricolore entame 2023 dans un épais brouillard. Entre les menaces de coupure d'électricité, les prix élevés de l'énergie, l'accélération de la décarbonation, les industriels doivent faire face à d'immenses défis pour cette nouvelle année.

Publié le 04-01-2023 par Grégoire Normand

Le 17 janvier 2022, le président de la République Emmanuel Macron saluait en grande pompe « la décision historique » du géant allemand de la chimie BASF d'investir 300 millions d'euros pour faire du site de Chalampé dans le Bas-Rhin « le champion européen du nylon ». En pleine campagne présidentielle, le chef de l'Etat continuait de promouvoir les investissements étrangers en France. Et il déroulait le tapis rouge aux grands patrons à l'Elysée à l'occasion du sommet « Choose France » quelques jours plus tard.

Lire aussiL'Alsace accueille 300 millions d'euros d'investissements du chimiste BASF

Un an après, la donne a complètement changé. La guerre en Ukraine a douché les espoirs d'une reprise économique solide partout sur le Vieux continent. En France, le gouvernement ne cesse de répéter que l'économie « résiste » et maintient une prévision de 1% de croissance du PIB dans le budget 2023. Pourtant, la plupart des clignotants sont au rouge en ce début d'année. L'Insee table sur une croissance de seulement 0,1% au premier trimestre 2023 après un premier recul en fin d'année 2022 (-0,2%) et les menaces de récession se propagent en Europe. Dans ce contexte troublé, l'industrie tricolore risque de payer un lourd tribut.

Le groupe agroalimentaire Cofigéo qui regroupe des marques emblématiques (William Saurin, Garbit, Panzani, Raynal et Roquelaure) a annoncé ce lundi 2 janvier la mise à l'arrêt de ses quatre principaux sites de production « pour faire face à la hausse spectaculaire de

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités