Suite à un rappel massif de respirateurs, Philips se met dans le rouge et supprime 4 000 postes dans le monde
En juin 2021, Philips rappelait des respirateurs présentant de dangereux défauts. Les lourdes pertes engendrées par ce rappel mènent - selon la firme basée à Amsterdam - à l'importante vague de suppression de postes annoncée ce lundi.
Publié le 26-10-2022 par Valérie Macquet
Le scandale des respirateurs contre l'apnée du sommeil
En juin 2021, Philips annonçait que les utilisateurs de ses respirateurs risquaient d'inhaler ou d'avaler des morceaux de mousse insonorisante toxiques, pouvant provoquer des irritations, des maux de tête et même de « potentiels »cancers à long terme. Quelques mois plus tard, devant la lenteur du groupe Hollandais à récupérer les machines incriminées, Caroline Semaille, directrice adjointe de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) organisait une conférence de presse au cours de laquelle elle s'engageait à tout mettre en oeuvre pour « contraindre Philips à accélérer le remplacement de ces machines ». L'autorité exigeait également que Philips engage une étude précise des risques représentés par ses appareils, tout en envisageant d'en mener une par ses propres moyens à partir des données de l'Assurance maladie.
Des conséquences financières immédiates
Ce lundi 24 octobre, Roy Jakobs, le nouveau directeur général de Philips, a annoncé que son groupe allait supprimer 4 000 postes dans le monde, soit environ 5 % de ses effectifs. Cette décision a été présentée comme une conséquence des pertes enregistrées suite à la campagne de rappel des respirateurs défectueux. La charge inhérente aurait entrainé une perte nette de 1,3 milliard d'euros au troisième trimestre de cette année.
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