Pour une approche globale des nouvelles formes de conflits
Il est urgent que les États anticipent et réorganisent la gestion des crises. Des crises qui vont se multiplier dans un proche avenir en raison de la montée des tensions internationales, provoquées en grande partie par le réchauffement climatique. Si les armées seront incontournables pour résoudre ces crises, elles devront être aidées par des forces civiles pour porter assistance aux populations et à l'environnement. Par le général (2S) Charles Beaudouin.
Publié le 31-08-2022 par Par le général (2S) Charles Beaudouin
Depuis quelques années, et particulièrement depuis deux ans avec l'accélération de l'Histoire (pandémie mondiale ; retour des tensions, des conflits interétatiques et de la remise en cause induite de la mondialisation ; de la prégnance des signes tangibles du réchauffement climatique, sans occulter également les crises préexistantes comme le terrorisme, la violence au sein des sociétés...), c'est toute la logique de la gestion des crises qui doit être repensée, si ce n'est réinventée.
Les failles actuelles dans la gestion des crises
La gestion des crises procède avant tout d'une économie. Avoir ou ne pas avoir les moyens de l'ambition : cela dépend des budgets nationaux, et particulièrement ceux des ministères concernés par les crises. Force est de constater que pour nombre d'États, s'agissant de la gestion des crises au sens large, l'effort réalisé au profit de la défense n'est pas forcément consenti de façon proportionnée pour d'autres ministères, en particulier pour les ministères de l'Intérieur et de la Santé.
C'est une faiblesse. Disposer de piliers capacitaires forts, dans une cohérence d'ensemble pilotée, est essentiel pour la simple raison que les crises revêtent un caractère multiforme encore peu ou mal pris en compte. Il va de l'efficacité des gouvernants de pouvoir traiter les effets de causes multiples simultanées. Il y va même de leur crédibilité tant l'information relative à la conduite des crises est observée, critiquée et relayée de manière exacerbée par les r
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