La bataille de la 6G a commencé entre les Etats-Unis, ses alliés occidentaux, et la Chine

6G

Le pays de l’Oncle Sam a été à l’initiative d’une déclaration signée par plusieurs pays occidentaux, dont la France, visant à poser les bases du développement et de la standardisation de la prochaine génération de communication mobile. Mais la Chine, patrie des équipementiers Huawei et ZTE, manque à l’appel.

Publié le 05-03-2024 par Pierre Manière

Le développement de la 6G va-t-il faire l'objet d'une nouvelle bataille entre les Etats-Unis et ses alliés européens d'un côté, et la Chine de l'autre ? C'est bien possible. Dans un communiqué publié le 29 février dernier, en plein salon du mobile de Barcelone, le ministère de l'Economie et des Finances a indiqué que « la France et ses partenaires internationaux » ont signé une déclaration conjointe visant à « établir des principes communs autour du développement de la 6G ». Avec un objectif : poser les bases d'« un cadre international de standardisation » pour cette technologie, dont l'arrivée est prévue en 2030, et garantir que ce « réseau du futur » soit « sécurisé, innovant et résilient ».

Lire aussiLa 6G va être une amélioration significative par rapport à la 5G

Cette déclaration a été signée par tous les pays qui comptent dans le secteur des télécoms. Il y a le monde anglo-saxon, avec les Etats-Unis, le Royaume-Uni, l'Australie et le Canada. Sur le Vieux Continent, les signataires sont la France, la Finlande (pays de l'équipementier Nokia), la Suède (patrie de son rival Ericsson) et la République tchèque. En Asie, on retrouve la Corée du Sud et le Japon. Mais la Chine, qui est pourtant un poids lourd mondial des télécoms, manque à l'appel. Difficile, pourtant, d'envisager développer la 6G sans l'Empire du Milieu... Ses industriels sont aujourd'hui en pointe dans les télécoms. Le géant Huawei est toujours considéré comme l'équipementier le plus avancé dans la 5G. Quant

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités