Au salon du Made in France, les industriels entre fierté et désarroi
REPORTAGE - Le salon du Made in France qui se tient porte de Versailles à Paris jusqu'à dimanche prochain s'attend à une fréquentation record pour cette 11ème édition. Les ministres, élus et représentants s'y pressent désormais pour prendre la température des exposants venus faire la promotion du fabriqué en France. Mais derrière cette vitrine, certains secteurs expriment leurs déboires pour faire face à l'inflation persistante et la baisse des carnets de commande.
Publié le 11-11-2023 par Grégoire Normand
La Made in France a le vent en poupe. Dans les vastes allées du parc des expositions à Paris, les visiteurs se bousculent ce vendredi 10 novembre pour aller dénicher les produits fabriqués en France. Plus de 100.000 personnes sont attendues durant les quatre jours du salon du Made in France.
En 2012, près de 15.000 personnes avaient franchi les portiques du salon. Pour cette 11ème édition, les organisateurs ont convié plus de 1.000 exposants venant des quatre coins de la France. D'un pas pressé, le ministre de l'Industrie Roland Lescure est venu ce vendredi avec une armée de députés et sénateurs pour passer plus de quatre heures à déambuler au milieu des stands.
Un défilé de ministres, élus et représentants du patronat
Dans l'après-midi, le ministre de l'Economie Bruno Le Maire est également passé prendre la température d'un événement devenu incontournable pour les ambassadeurs du fabriqué en France. A l'image de l'ancien ministre du redressement productif Arnaud Montebourg venu faire la promotion des produits tricolores devant un parterre de jeunes.
Lire la suite« Travailler avec ses mains, c'est travailler avec sa tête », a-t-il scandé. « Au lieu d'aller vers les métiers du conseil ou de la finance, j'incite les jeunes des écoles de commerce à aller fabriquer et construire. Ce sont des métiers importants [...] Après le Covid, beaucoup de salariés en ont eu marre de leurs métiers à la Défense. Ce que David Graebber [un anthropologue américain] appelait les bullshit jobs », a-t-il rappel
Les dernières actualités
Publié le 02/06/2024 à 11:02:52
Gaza: les médiateurs appellent à « finaliser » un accord de cessez-le-feuPublié le 02/06/2024 à 10:43:38
Le rapport Woerth déçoit les élusPublié le 02/06/2024 à 10:43:34
CFM International : les cinquante ans d’une saga transatlantiquePublié le 02/06/2024 à 10:43:29
Emmanuel Faber (ISSB) : « Nous créons le code source de l’économie »Publié le 02/06/2024 à 10:43:25
Jean-Yves Le Drian : « Plus l’Europe sera forte, plus le lien sera solide avec les États-Unis »Publié le 02/06/2024 à 10:43:20
Le Pen-Bardella, les secrets d’un pactePublié le 02/06/2024 à 10:43:20
Cette dette qui nous embête !Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Thomas Cazenave : « Je note nos convergences avec Les Républicains »Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Dette publique : la dégradation par S&P qui fait malPublié le 02/06/2024 à 10:43:18
Pierre Moscovici : « On peut faire mieux sans dépenser plus ! »Publié le 02/06/2024 à 10:43:11
Sondage européennes : le bloc de gauche progressePublié le 01/06/2024 à 10:43:40
Gaza : Israël propose un cessez-le-feu, le Hamas juge l’offre « positive »Publié le 01/06/2024 à 10:43:33
L'agence Standard & Poor's dégrade la note de la France et sanctionne ses déficitsPublié le 01/06/2024 à 10:43:26
Dette, déficit... les Français sont toujours dans le flou en matière d'économie, à dix jours des européennes (sondage)Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Automobile : les SUV sont-ils en train de perdre du terrain ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:25
Croissance : Bercy peut-il tenir son objectif de 1% en 2024 ?Publié le 01/06/2024 à 10:43:24
Virgil, Hestia, Neoproprio... les startups de l'immobilier à la rescousse des primo-accédants privés de créditsPublié le 01/06/2024 à 10:43:17
Notation de la France par S&P : six articles pour comprendre tous les enjeuxPublié le 01/06/2024 à 10:43:08
La France finance Moscou en important de plus en plus d’engrais produits avec du gaz russePublié le 31/05/2024 à 10:43:48
France : la création des emplois dans le privé continue de croître