Prix alimentaires : l'impossible application des lois Egalim pour les agriculteurs
Pour répondre aux agriculteurs en colère, qui réclament une meilleure application des lois censées protéger leurs revenus, le gouvernement a promis plus de contrôles. Les dysfonctionnements de ces lois reflètent toutefois le problème structurel qu'elles voudraient corriger : le déséquilibre des relations entre les différents maillons de la chaîne alimentaire.
Publié le 01-02-2024 par Giulietta Gamberini
C'est l'une des principales revendications des agriculteurs en colère et de leur principal syndicat, la Fnsea, désormais repris aussi par l'industrie agroalimentaire et des politiques de tous bords : les « lois Egalim 1 et 2 »ainsi que la « loi Descrozailles », dite « Egalim 3 », doivent être mieux appliquées. Adoptées respectivement en 2018, 2021 et 2023, ces lois sont en effet censées rééquilibrer la répartition de la valeur entre les agriculteurs, les transformateurs et les distributeurs, notamment dans le cadre des négociations annuelles sur les marques nationales qui doivent s'achever ce mercredi soir. En imposant une construction des prix alimentaires partant de celui des matières premières agricoles, elles visent à garantir une meilleure rémunération des producteurs.
Mais selon ces derniers, elles n'ont toujours pas atteint leurs objectifs. La pression des distributeurs sur leurs fournisseurs pour obtenir des prix plus bas que leurs concurrents affecte la valeur répercutée en amont, dénoncent les agriculteurs. Et ce malgré l'adoption par la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), depuis trois ans, de plusieurs milliers d'injonctions au titre des lois Egalim comme d'autres « contrôles de loyauté » -incluant la correcte information des consommateurs, notamment sur les ingrédients, les origines, les signes de qualité. Environ la moitié ont même été suivies de sanctions, confie-t-on à Bercy.
Le gouvernement promet
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