Loi immigration : de nombreux économistes vent debout
Restés discrets pendant les débats sur la loi immigration, plusieurs économistes sont montés au front ces derniers jours pour contester l'impact jugé négatif de ce texte sur l'attractivité de la France. À la veille des fêtes de fin d'année, le gouvernement, cherchant à nier la crise politique, doit affronter une avalanche de critiques.
Publié le 23-12-2023 par Grégoire Normand
Après le vote chaotique de la loi immigration mardi dernier, Emmanuel Macron tente d'éteindre l'incendie. Avant les fêtes de fin d'année, le chef de l'Etat veut essayer de faire redescendre la colère et la stupéfaction avant la traditionnelle cérémonie des voeux de nouvelle année.
Cherchant à esquiver toute crise politique après la démission fracassante du ministre de la Santé Aurélien Rousseau, le chef de l'Etat va devoir trouver une issue à cette situation politique particulièrement instable. Pour tenter d'apaiser les tensions, l'Elysée a envoyé rapidement le texte au Conseil constitutionnel. Les sages de la rue Montpensier ont environ un mois pour rendre leur décision.
Malgré ces tentatives d'accalmie, le gouvernement doit faire face à une vague de critiques et de contestations toujours plus vives. Après les syndicats, le patronat, les associations, les ONG, les universités et les collectivités, c'est au tour d'une partie des économistes de mener la fronde sur la question particulièrement brûlante des étudiants étrangers.
«C'est complètement idiot. Dans les succès de notre pays, il y a l'idée qu'on a augmenté le nombre d'étudiants étrangers. 400.000, c'est une force inimaginable. C'est un soft power exceptionnel. Cette mesure donne l'impression de ne pas accepter la jeunesse du monde », a déclaré sur l'antenne de BFM Business ce jeudi soir Jean-Hervé Lorenzi, le président du Cercle des économistes, pourtant proche des milieux macronistes.
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