L’industrie des télécoms accentue sa pression sur Bruxelles pour un changement de régulation
Alors que les élections européennes se rapprochent, et avec elles la perspective d’une nouvelle commission, plusieurs grands noms des télécoms, à l’instar de Nokia, Ericsson, Orange ou encore Vodafone appellent Bruxelles à revoir la régulation du secteur. Tous souhaitent, en particulier, davantage de consolidation pour améliorer leur santé financière.
Publié le 18-04-2024 par Pierre Manière
C'est, à leurs yeux, le moment de renforcer leur lobbying afin d'être entendus par la sphère politique. Plusieurs grands noms européens des télécoms ont récemment réitéré leur souhait de voir la réglementation du secteur évoluer à l'échelle continentale. Tous souhaitent s'assurer que leurs desiderata figureront bien parmi les priorités de la prochaine commission, qui verra le jour dans le sillage des élections du mois de juin.
Ce mercredi, les deux champions européens des équipements télécoms, le suédois Ericsson et le finlandais Nokia, se sont fendus d'une missive commune avec l'opérateur britannique Vodafone, ainsi qu'avec les américains IBM et Intel.
Dans cette lettre, ils appellent les décideurs politiques européens à poser les bases d'« un véritable marché unique numérique » dans l'Union européenne (UE), à « combler le déficit d'investissements » dans les réseaux, et à « éviter d'introduire des charges réglementaires inutiles ». Le 12 avril dernier, Orange s'est livré à un plaidoyer similaire. Le numéro un français des télécoms, qui dispose d'un bureau à Bruxelles, a publié un « manifeste » de quelque 40 pages à ce sujet.
« Manque cruel de retour sur investissement »
Équipementier et opérateurs télécoms défendent tous la même ligne. Tous estiment que le secteur va droit dans le mur, tout comme les objectifs de l'UE en matière de connectivité, si la réglementation n'évolue pas. « Les opérateurs européens souffrent d'un manque cruel de retour sur leurs investissements dans
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