L'étrange insensibilité des marchés face aux guerres
Depuis la guerre en Ukraine, les marchés financiers semblent insensibles aux crises qui frappent le monde, et notamment par le drame qui secoue depuis deux semaines le Proche-Orient. C'est également le cas lors des grandes crises depuis les années soixante. A une exception près, la guerre du Kippour en 1973. En revanche, le pétrole et l'or sont les deux actifs qui réagissent le plus aux crises géopolitiques.
Publié le 25-10-2023 par Eric Benhamou
La guerre entre Israël et le Hamas risque d'avoir de « graves » conséquences économiques, a averti mardi le président de la Banque mondiale, Ajay Banga, lors d'une conférence d'investisseurs à Ryad en Arabie saoudite. Pour autant, les marchés semblent rester de marbre face aux évènements dramatiques qui se déroulent au Proche-Orient. Depuis l'attaque du Hamas, l'indice européen Stoxx 600 (600 premières capitalisations) a certes reculé de 2,23% et l'indice américain S&P 500 de 2,5%.
De fait, le climat est plutôt morose sur les marchés. « Le pandémonium semble bien décrire la situation de désordre et de chaos que nous connaissons du point de vue économique et géopolitique. Mais la situation macroéconomique est en réalité plus nuancée qu'elle ne paraît », estime Christopher Dembik, conseiller en stratégie d'investissement chez Pictet AM. Ce qui pourrait expliquer finalement la relative résilience des actions et des obligations face à la succession de chocs violents que nous vivons, y compris depuis l'invasion de l'Ukraine par la Russie. « La géopolitique a un impact souvent éphémère sur les marchés », note d'ailleurs l'économiste.
Les guerres sans impact sur la croissance
C'est d'ailleurs ce que constate une note de Brian Levitt, stratégiste marchés mondiaux chez Invesco. « Les actions ont enregistré des rendements importants au cours des douze mois qui ont suivi le pic du risque géopolitique », relève ainsi la note. Ainsi, le S&P 500 a grimpé de 35 % dans les 12 mois qui ont su
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