Élisabeth Borne au chevet des bas salaires
La Première ministre envisage de sanctionner les entreprises dont les grilles sont inférieures au smic. Elle reçoit les syndicats et le patronat cette semaine.
Publié le 08-10-2023 par Fanny Guinochet Et Nicolas Prissette
La punition serait inédite. Élisabeth Borne est prête à faire payer les entreprises dont les grilles de salaires démarrent en dessous du smic. La Première ministre posera cette arme financière sur la table des négociations avec les syndicats et le patronat, qu'elle reçoit tout au long de la semaine : si les employeurs ne relèvent pas les barèmes, ils risquent de perdre une partie des ristournes de cotisations sociales. La mesure devrait être débattue publiquement lors de la conférence sociale du 16 octobre.
Cette mise sous pression est une première. La conditionnalité des allègements, une revendication syndicale ancienne, a toujours été repoussée par les gouvernements. Mais la persistance de l'inflation et les inquiétudes des Français conduisent l'exécutif à piocher dans un registre plus à gauche. Au demeurant, le gouvernement exclut par principe l'idée d'indexer les feuilles de paie sur l'inflation ou de donner un coup de pouce au smic, comme le réclament la Nupes, FO et la CGT. Les salaires relèvent de la négociation dans les entreprises, au plus près de la réalité du terrain, martèle l'exécutif.
Que se passe-t-il ? La hausse rapide du salaire minimum (+10 % en deux ans) a pris certains secteurs de court. Onze d'entre eux (sur 171) n'ont pas négocié la mise à jour de leurs grilles depuis plus d'un an, par mauvaise volonté ou par incapacité, alors que la loi les y oblige - sous peine d'être mis sous tutelle de l'administration. Cette sanction ne semble pas assez dissuasive.
Les dernières actualités
Publié le 03/06/2024 à 10:52:53
Scandale au Japon : Toyota et d'autres fabricants automobiles ont fraudé sur des tests de certificationPublié le 03/06/2024 à 10:43:33
Les 5 infos business à retenir ce lundi matin (Atos, BCE, aérien, simplification, mobilités)Publié le 03/06/2024 à 10:43:32
En Chine, l'activité manufacturière n'a jamais été aussi forte depuis deux ansPublié le 03/06/2024 à 10:43:32
Nouvelle-Calédonie : les indépendantistes pressent Emmanuel Macron d'abandonner la réforme constitutionnellePublié le 03/06/2024 à 10:43:31
Simplification : le projet de loi examiné par le Sénat à partir de ce lundiPublié le 03/06/2024 à 10:43:27
Aérien : nombre de voyageurs, chiffre d'affaires, l'année 2024 devrait battre tous les recordsPublié le 03/06/2024 à 10:43:22
L'ex-fleuron français de l'informatique Atos choisira son repreneur ce mercrediPublié le 03/06/2024 à 10:43:22
La BCE s'apprête à baisser ses taux, de 4% à 3,75%Publié le 03/06/2024 à 10:43:17
🔴 A suivre en direct : 12 candidats aux européennes face au publicPublié le 03/06/2024 à 10:43:10
Mobilités : l’interconnexion ferroviaire reste encore à bâtir au sein de l'UEPublié le 02/06/2024 à 11:02:52
Gaza: les médiateurs appellent à « finaliser » un accord de cessez-le-feuPublié le 02/06/2024 à 10:43:38
Le rapport Woerth déçoit les élusPublié le 02/06/2024 à 10:43:34
CFM International : les cinquante ans d’une saga transatlantiquePublié le 02/06/2024 à 10:43:29
Emmanuel Faber (ISSB) : « Nous créons le code source de l’économie »Publié le 02/06/2024 à 10:43:25
Jean-Yves Le Drian : « Plus l’Europe sera forte, plus le lien sera solide avec les États-Unis »Publié le 02/06/2024 à 10:43:20
Le Pen-Bardella, les secrets d’un pactePublié le 02/06/2024 à 10:43:20
Cette dette qui nous embête !Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Thomas Cazenave : « Je note nos convergences avec Les Républicains »Publié le 02/06/2024 à 10:43:19
Dette publique : la dégradation par S&P qui fait malPublié le 02/06/2024 à 10:43:18
Pierre Moscovici : « On peut faire mieux sans dépenser plus ! »